Chaque fois que je me rends dans un salon du livre j’ai trois objectifs : présenter mes livres aux lecteurs, découvrir les livres des autres et faire de belles rencontres. Eh bien, je suis heureuse de confirmer que pour le SILQ 2012, mes objectifs furent atteints avec allégresse!
J’ai eu le plaisir de revoir des amis et collègues que j’ai trop peu souvent la chance de croiser puisque j’habite dans le no man’s land de Toronto. J’ai aussi eu le grand bonheur d’enfin rencontrer en chair et en os des auteurs et des illustrateurs avec qui je n’avais échangé que virtuellement (Facebook oblige!). Ma visite au SILQ m’a également permis de découvrir des jeunes auteurs de grand talent – une relève littéraire inspirante, heureuse et pimpante!
Parmi mes coups de coeur, la pièce de théâtre jeunesse Les mains dans la gravelle (Éditions de la Bagnole) de Simon Boulerice. Un jeune dramaturge à suivre s’il en est un! J’ai aussi découvert (sur le tard, soit!) les séries BD Les Dragouilles et Billy Stuart qui font déjà fureur avec mes filles.
Durant les salons, les auteurs en dédicace doivent souvent faire preuve de beaucoup d’humilité. Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir garder le sourire pendant des heures entières lorsque personne ne daigne s’arrêter à notre table ne serait-ce que pour feuilleter notre livre. Il y a par contre aussi des moments de grande joie et de fièreté. Mon “moment chocolat” (une expression inventée par une amie auteure et qui désigne un évènement, petit ou grand, qu’il se vaut de célébrer en mangeant du chocolat) se produisit dès mon arrivée au kiosque des Éditions de la Bagnole. Imaginez ma surprise (et mon bonheur!) d’y découvrir une affiche de mon album Fatima et les voleurs de clémentines… de 6 pieds de hauteur! Ça vaut un chocolat ou deux, non?