Merci pour les mots nouveaux!

Suite à ma présentation de l’album Fatima et les voleurs de clémentines, j’ai reçu une belle surprise d’une classe de 2e année de l’école Georges-Étienne-Cartier à Toronto. Une carte faite à la main. Mais pas n’importe qu’elle carte! Il s’agissait d’une carte « courte-pointe en papier » où chaque élève de la classe a illustré un mot nouveau qu’il a appris en lisant mon histoire.

Brousse, verger, vorace, marmelade, tisser, pistaches… Voilà certains des mots de vocabulaire que les élèves ont retenus et si joliment mis en image.

Parfois, lorsqu’on écrit une histoire pour les petits, on se pose la question « Comprendront-ils? » ou « Est-ce que ce mot est trop difficile? ». On hésite. On a des doutes. Et, parfois, on contourne le mot juste pour en utiliser un qui n’est pas aussi parfait, mais qui est plus familier… souvent au détriment de l’histoire.

Dans Fatima et les voleurs de clémentines, je me suis permis d’utiliser un vocabulaire plus riche, plus imager en espérant que dans le contexte de l’histoire ces mots seraient compris ou, du moins, piqueraient la curiosité. (Je remercie d’ailleurs mon éditrice, Jennifer Tremblay des Éditions de la Bagnole, de m’avoir laissé faire).

Et voilà que plusieurs mois après avoir fais le pari que les jeunes étaient capables de comprendre, une enseignante confirme le tout, en profitant de mon histoire et de mon passage dans sa classe pour enrichir le vocabulaire de ses élèves et leur donner le goût de lire des livres qui les transportent dans un univers qui ne leur soit pas familier, afin de les faire rêver. Merci, Madame Karine! Merci, les amis de 2e année de G-E-C!